4 règles à connaitre sur les alarmes en copropriété

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4 règles à connaitre sur les alarmes en copropriété

Alarmes en copropriété

Les systèmes d’alarme sont devenus un élément essentiel pour assurer la sécurité des biens et des occupants dans les copropriétés. Néanmoins, leur mise en place nécessite de prendre en considération certaines règles spécifiques. Dans cet article, nous allons explorer 4 règles à connaître concernant les alarmes en copropriété.

Règle n°1 : L’accord des copropriétaires pour l’installation

L’installation d’un système d’alarme en copropriété concerne non seulement les parties privatives, mais également les parties communes de l’immeuble. Il est nécessaire d’obtenir l’accord préalable des autres copropriétaires avant de procéder à l’installation. Les copropriétaires doivent valider cette installation lors d’une assemblée générale par une majorité qualifiée. Il est recommandé d’étudier attentivement les différents types de systèmes d’alarme disponibles sur le marché afin de choisir celui qui répondra au mieux aux besoins spécifiques de chaque copropriété. Vous pouvez faire une estimation sur une plateforme comme https://www.psf-securite.fr/regles-alarmes-copropriete/. Les facteurs à prendre en compte peuvent inclure le niveau de protection souhaité. Ensuite, le budget disponible joue un rôle clé, car il peut limiter les options disponibles. Les contraintes techniques telles que l’architecture du bâtiment et le câblage existant doivent également être évaluées pour déterminer la faisabilité de différentes solutions.

Règle n°2 : Le respect de la vie privée

La mise en place d’un système d’alarme ne doit pas porter atteinte au respect de la vie privée des copropriétaires et locataires. Il s’agit donc de veiller à ce que les dispositifs de sécurité soient mieux positionnés. Ces appareils ne doivent filmer que les parties communes et non les zones privatives :

  • fenêtres ;
  • balcons ;
  • terrasses, etc.

Il est également crucial de signaler clairement la présence de ces dispositifs. Cela peut se faire par l’apposition d’un panneau d’information aux entrées de l’immeuble et dans les zones sous surveillance vidéo.

En outre, les responsables du traitement des données issues de la vidéosurveillance doivent respecter certaines obligations légales relatives à la durée de conservation des enregistrements (généralement limitée à 30 jours) et à leur confidentialité. Ce point peut être abordé avec le prestataire lors de la signature du contrat de maintenance et de télésurveillance de l’installation.

Règle n°3 : L’entretien et la maintenance du système d’alarme

Afin de garantir un fonctionnement optimal du système d’alarme, il est impératif de prévoir une maintenance régulière. Il convient de choisir un prestataire compétent et fiable, qui pourra assurer les interventions nécessaires en cas de problème technique ou de déclenchement intempestif. Ce prestataire peut également suivre régulièrement l’entretien des équipements (tous les ans ou tous les deux ans). Les copropriétaires divisent généralement les coûts liés à cet entretien et aux éventuelles réparations en fonction de leur quote-part dans les charges communes.

Dans certains cas, il peut être judicieux d’envisager de souscrire un contrat de télésurveillance. Cette option implique un abonnement auprès d’une société spécialisée. Celle-ci se chargera de surveiller le bon fonctionnement du système d’alarme à distance, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. En cas de problème détecté, l’entreprise de télésurveillance pourra ainsi prévenir immédiatement les occupants.

Règle n°4 : La responsabilité civile des copropriétaires

Même si la mise en place d’un système d’alarme permet généralement de dissuader les intrusions et d’accroître la sécurité au sein de la copropriété, il reste toujours possible qu’un événement malheureux survienne. Les copropriétaires ont donc tout intérêt à vérifier que leur assurance habitation inclut bien une couverture en matière de responsabilité civile, de manière à être couverts en cas de dommages matériels ou corporels engendrés par un déclenchement du système.

Il est également recommandé aux propriétaires de souscrire une garantie spécifique pour les parties communes de l’immeuble, incluant notamment la responsabilité civile envers les tiers. Par exemple, des visiteurs qui seraient victimes d’un incident lié au système d’alarme. Ainsi, cette mesure protégera tous les copropriétaires contre les éventuelles conséquences financières d’un sinistre impliquant leur installation d’alarme.

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